Petits dictons & citations




dimanche 6 mai 2012

Laatste maand, alles gaat veel te snel...

Luide papegaai die op de
foto wou in San Javier
Hey mensen!

Ja, ja, het is eeuwen geleden, blablabla, sorry, blablabla, en kunnen we nu over gaan naar wat wel (een beetje) interessant is?

Het heeft geen zin om alles wat de laatste maanden is gebeurd te vertellen, omdat de post zo al meer dan lang genoeg gaat zijn, en mijn geheugen niet al te goed is in het chronologisch ophalen van informatie. 

Schuim en koffie bij de carnavalstoet
Om het kort te zeggen: Nieuwjaar was leuk, Pasen zeer fijn, carnaval ook heel leuk al was ik er niet bij  voor het stadsbrede verfgevecht (gereisd door heel Bolivia met mijn tante die was overgevlogen), de zomer heeft plaats gemaakt voor de herfst (beste seizoen hier in Santa Cruz, want het zijn bijna altijd mooie dagen die iets frisser zijn (lees: aangename temperatuur die ik graag heel het jaar door had)  en af en toe iets vochtig en koud die je dwingen om een pull aan te trekken (en waar ze hier de winterjassen voor bovenhalen).

Nu begint de tijd te dringen en de AFS'ers overal hun kalender te ontwijken... Of juist niet, om daarna langs Facebook te gaan en even collectief te janken over hoe de tijd vliegt.




In de yungas van La Paz...
Ik probeer zoveel mogelijk van alles te genieten; de mensen die ik heb ontmoet op de unief hier (vast en zeker totaal anders dan in België, vaak geen les wegens 'verkiezingen in het docentenkorps', 'solidariteit met de medische sector' (die al een tijd staakt en zelfs tot de hongerstaking is gekomen) of gewoon omdat de leerkrachten niet komen opdagen, I tell you, it's like playing the lottery), de totaal fantastische rock 'n roll band die ik ondertussen zowat op de voet volg (wie laatst op Facebook is geweest en foto's heeft gezien weet dat), het goeie weer en de hopen tijd die ik hier heb om te doen wat ik wil, zij het absoluut niks.

Ik ga zien of ik geen twee weken langer kan blijven ('t zal toch maar blok zijn als ik op de geplande datum terug in 't land ben) om na de eindoriëntatie in La Paz terug af te zakken naar Cochabamba en iedereen 'tegoei' gedag te zeggen...

Ik ben onbewust begonnen aan lijsten van dingen die ik ga missen, althans dat denk ik want ik ben beginnen zoeken naar kooklessen en de cd  van m'n fameuze rock 'n roll band (nee, maar, serieus, als je ooit in Santa Cruz zit, ga ze zien. Los Salmones, ze zitten op Facebook (wie zit er tegenwoordig niet op Facebook...))

Ander nieuws, ik heb tot het ongeluk van mijn mama een tattoo laten zetten... En omdat zij 'm nog niet heeft gezien ziet niemand (in België) het tot nu toe. Als het een troost is, iedereen zegt dat het er goed uitziet en niemand zwijgt op een louche manier, dus 't is niet dat r een monster op mijn schouderblad staat.
Er zitten blonde highlights in m'n haar. Ik gaf de kapper 'carte blanche'.

Ik zit een beetje zonder inspiratie vandaag, dus ik zal het hierbij laten (als je zin hebt in een postkaartje, ik heb nog een grote voorraad die weg moet, laat gewoon je adres achter).

Groetjes en tot (veel te) snel,

Magali.


Muziek op een koude vochtige avond:
lange mouwen en een sjaal!
In maart; heel het publiek op de
scene en de zanger op de tafel...
We're gonna rock this town -- één van de gitaristen en de bassist
Lange mouw noch sjaal zullen lang hebben
geduurd... nog  steeds dezelfde avond!

samedi 5 mai 2012

Dernier mois et rock 'n roll...

Bon, je sais que ça fait trois mille plombes, mais j'avais la flemme de vous écrire, d'accord!? Comme ça c'est dit et au moins j'aurai pas tourné autour du pot... Et puis si c'était pour vous faire un copier-coller-réarranger de mes articles précédents, je n'en voyais pas l'usage...

En attendant, le temps a passé sans que je ne m'en rende compte, et officiellement le 10 juin je quitte Santa Cruz pour La Paz et mon avion de retour deux jours plus tard. Je dis officiellement parce que je suis en train de voir si je ne peux pas retarder l'inévitable de deux semaines, revenir seulement le 27.

Ça ne me laisse plus grand chose de toute manière, et j'évite de trop y penser et de suivre les lamentes internationales des autres AFS à travers le monde, ici en Bolivie, au Pérou, au États-Unis c'est un peu partout la même plainte...

L'université a commencé depuis quelques semaines, et je me suis incrustée dans le cours de philologie hispanique. C'est surtout de la littérature, de la grammaire, et un peu d'histoire et géo du monde hispanique...
Il y très peu d’intérêt pour cette direction d'étude, ce qui fait qu'il y a 17 étudiants. On a certains cours avec la quarantaine d'étudiants d'anglais, mais bon.

Le pays est un peu retourné dans tous les sens; il y une grève générale de la santé publique parce qu'en plus d'avoir les salaires les plus bas sans aucun autre avantage que de ne devoir travailler que 6 heures par jour, le gouvernement veut leur en faire travailler 2 de plus sans changer ni salaire ni le nombre de jours de congé payés... qui est actuellement à zéro. En plus il y a une marche des indigènes des terres basses contre la construction d'une autoroute à travers une zone protégée où ils habitent (pour plus de détails s'adresser à Christine Simonart qui vous expliquera ça beaucoup mieux que moi). En clair ça veut dire qu'ils vont à pied des terres basses jusqu'à La Paz, gravissant tout le dénivelé que ça implique sur des centaines de kilometres avec femmes et enfants. C'est déjà la 9ième, autant vous dire que le gouvernement est dans le déni tout en essayant de les calmer.

Avec ça il y a des histoires de nationalisation et de bâtons dans les roues d'entreprises particulières, bien qu'elles soient nationales.

Enfin tout cela n'engendre pas grand chose si ce n'est des éditoriaux et des articles d'opinion incendiaires (et dans le journal local, il y en a 6 ou sept par jour) et des discussions politiques -- toujours en faveurs des opposants, vous êtes dans une région qui crache allègrement sur le gouvernement.

Je dois dire que ça m'influence peu même si je sais suivre et m'indigner. Quand je suis sur la plaza je me couvre les oreilles pour les protéger contre les pétards pirates édition industrielle des mini-manifs, et je regarde les 30 000 pigeons tous plus cons les uns que les autres se faire des attaques cardiaques à chaque fois. Monica me dit que ça peut être bien pire; apparemment, à La Paz, ils utilisent de la dynamite.

En parlant de dynamite, j'ai découvert un groupe local qui en  fait -- au sens figuré. Los Salmones (les saumons, pour ceux qui ne l'auraient pas compris) est un groupe qui fait du rock, du blues et du rock 'n roll (et non,ce n'est pas la même chose que le premier) avec une énergie terrible. A force de les suivre partout en essayant de capturer cette fameuse énergie en image (gros scoop: je n'y arrive pas, mon petit appareil photo de touriste ne me permet pas vraiment de faire de la photo en lieu obscur, et malheureusement les concerts ça a tendance à être la nuit dans des endroits sombres. Sans parler du fait que je refuse catégoriquement d'utiliser le flash, parce que, autre gros scoop, le flash, c'est moche.) ils ont fini par me remarquer et depuis on est plus ou moins des connaissances (amis? personnes ayant le même goût en musique? j'ai toujours du mal à définir ce genre de relation indéfinie). Miguel, le chanteur, m'a fait rentrer gratis à leur dernier concert. Concert où j'ai à un certain moment grimpé sur scène pour danser (ceux des scouts situeront) sur Blue Suede Shoes en gueulant près du micro avec Miguel (vu qu'ils ne la jouent que récemment, ses paroles étaient peut-être un doigt approximatives -- ou je ne comprends rien à l'anglais façon camba). J'espère avoir été assez loin du dit micro pour que personne n'ait entendu ma voix -- je tiens de bonne source (appelons-la maman) que je chante comme une casserole.


Non, il n'y a pas de photos. Et s'il y en avait, je ne suis pas sur que j'aurais la confiance de vous les montrer. J'ai fait 10 ans de théâtre, mais je ne suis pas encore au point de vouloir promouvoir mon image comique (pour ne pas dire ridicule) de cette façon.

Cet article est en train de se faire inhumainement long, félicitations donc si vous êtes arrivés jusqu'ici. Je vais m'arrêter là. Pour terminer, mon commentaire obligatoire sur le temps: l'hiver arrive, nous voilà obligé de porter des manches longues 1 fois par semaine et de dormir sous les draps -- ça faisait des mois que je m'allongeais en pyjama sur le couvre lit et m'endormais là.

Gros bisous et à très (trop) bientôt,

Magali.