Petits dictons & citations




dimanche 6 mai 2012

Laatste maand, alles gaat veel te snel...

Luide papegaai die op de
foto wou in San Javier
Hey mensen!

Ja, ja, het is eeuwen geleden, blablabla, sorry, blablabla, en kunnen we nu over gaan naar wat wel (een beetje) interessant is?

Het heeft geen zin om alles wat de laatste maanden is gebeurd te vertellen, omdat de post zo al meer dan lang genoeg gaat zijn, en mijn geheugen niet al te goed is in het chronologisch ophalen van informatie. 

Schuim en koffie bij de carnavalstoet
Om het kort te zeggen: Nieuwjaar was leuk, Pasen zeer fijn, carnaval ook heel leuk al was ik er niet bij  voor het stadsbrede verfgevecht (gereisd door heel Bolivia met mijn tante die was overgevlogen), de zomer heeft plaats gemaakt voor de herfst (beste seizoen hier in Santa Cruz, want het zijn bijna altijd mooie dagen die iets frisser zijn (lees: aangename temperatuur die ik graag heel het jaar door had)  en af en toe iets vochtig en koud die je dwingen om een pull aan te trekken (en waar ze hier de winterjassen voor bovenhalen).

Nu begint de tijd te dringen en de AFS'ers overal hun kalender te ontwijken... Of juist niet, om daarna langs Facebook te gaan en even collectief te janken over hoe de tijd vliegt.




In de yungas van La Paz...
Ik probeer zoveel mogelijk van alles te genieten; de mensen die ik heb ontmoet op de unief hier (vast en zeker totaal anders dan in België, vaak geen les wegens 'verkiezingen in het docentenkorps', 'solidariteit met de medische sector' (die al een tijd staakt en zelfs tot de hongerstaking is gekomen) of gewoon omdat de leerkrachten niet komen opdagen, I tell you, it's like playing the lottery), de totaal fantastische rock 'n roll band die ik ondertussen zowat op de voet volg (wie laatst op Facebook is geweest en foto's heeft gezien weet dat), het goeie weer en de hopen tijd die ik hier heb om te doen wat ik wil, zij het absoluut niks.

Ik ga zien of ik geen twee weken langer kan blijven ('t zal toch maar blok zijn als ik op de geplande datum terug in 't land ben) om na de eindoriëntatie in La Paz terug af te zakken naar Cochabamba en iedereen 'tegoei' gedag te zeggen...

Ik ben onbewust begonnen aan lijsten van dingen die ik ga missen, althans dat denk ik want ik ben beginnen zoeken naar kooklessen en de cd  van m'n fameuze rock 'n roll band (nee, maar, serieus, als je ooit in Santa Cruz zit, ga ze zien. Los Salmones, ze zitten op Facebook (wie zit er tegenwoordig niet op Facebook...))

Ander nieuws, ik heb tot het ongeluk van mijn mama een tattoo laten zetten... En omdat zij 'm nog niet heeft gezien ziet niemand (in België) het tot nu toe. Als het een troost is, iedereen zegt dat het er goed uitziet en niemand zwijgt op een louche manier, dus 't is niet dat r een monster op mijn schouderblad staat.
Er zitten blonde highlights in m'n haar. Ik gaf de kapper 'carte blanche'.

Ik zit een beetje zonder inspiratie vandaag, dus ik zal het hierbij laten (als je zin hebt in een postkaartje, ik heb nog een grote voorraad die weg moet, laat gewoon je adres achter).

Groetjes en tot (veel te) snel,

Magali.


Muziek op een koude vochtige avond:
lange mouwen en een sjaal!
In maart; heel het publiek op de
scene en de zanger op de tafel...
We're gonna rock this town -- één van de gitaristen en de bassist
Lange mouw noch sjaal zullen lang hebben
geduurd... nog  steeds dezelfde avond!

samedi 5 mai 2012

Dernier mois et rock 'n roll...

Bon, je sais que ça fait trois mille plombes, mais j'avais la flemme de vous écrire, d'accord!? Comme ça c'est dit et au moins j'aurai pas tourné autour du pot... Et puis si c'était pour vous faire un copier-coller-réarranger de mes articles précédents, je n'en voyais pas l'usage...

En attendant, le temps a passé sans que je ne m'en rende compte, et officiellement le 10 juin je quitte Santa Cruz pour La Paz et mon avion de retour deux jours plus tard. Je dis officiellement parce que je suis en train de voir si je ne peux pas retarder l'inévitable de deux semaines, revenir seulement le 27.

Ça ne me laisse plus grand chose de toute manière, et j'évite de trop y penser et de suivre les lamentes internationales des autres AFS à travers le monde, ici en Bolivie, au Pérou, au États-Unis c'est un peu partout la même plainte...

L'université a commencé depuis quelques semaines, et je me suis incrustée dans le cours de philologie hispanique. C'est surtout de la littérature, de la grammaire, et un peu d'histoire et géo du monde hispanique...
Il y très peu d’intérêt pour cette direction d'étude, ce qui fait qu'il y a 17 étudiants. On a certains cours avec la quarantaine d'étudiants d'anglais, mais bon.

Le pays est un peu retourné dans tous les sens; il y une grève générale de la santé publique parce qu'en plus d'avoir les salaires les plus bas sans aucun autre avantage que de ne devoir travailler que 6 heures par jour, le gouvernement veut leur en faire travailler 2 de plus sans changer ni salaire ni le nombre de jours de congé payés... qui est actuellement à zéro. En plus il y a une marche des indigènes des terres basses contre la construction d'une autoroute à travers une zone protégée où ils habitent (pour plus de détails s'adresser à Christine Simonart qui vous expliquera ça beaucoup mieux que moi). En clair ça veut dire qu'ils vont à pied des terres basses jusqu'à La Paz, gravissant tout le dénivelé que ça implique sur des centaines de kilometres avec femmes et enfants. C'est déjà la 9ième, autant vous dire que le gouvernement est dans le déni tout en essayant de les calmer.

Avec ça il y a des histoires de nationalisation et de bâtons dans les roues d'entreprises particulières, bien qu'elles soient nationales.

Enfin tout cela n'engendre pas grand chose si ce n'est des éditoriaux et des articles d'opinion incendiaires (et dans le journal local, il y en a 6 ou sept par jour) et des discussions politiques -- toujours en faveurs des opposants, vous êtes dans une région qui crache allègrement sur le gouvernement.

Je dois dire que ça m'influence peu même si je sais suivre et m'indigner. Quand je suis sur la plaza je me couvre les oreilles pour les protéger contre les pétards pirates édition industrielle des mini-manifs, et je regarde les 30 000 pigeons tous plus cons les uns que les autres se faire des attaques cardiaques à chaque fois. Monica me dit que ça peut être bien pire; apparemment, à La Paz, ils utilisent de la dynamite.

En parlant de dynamite, j'ai découvert un groupe local qui en  fait -- au sens figuré. Los Salmones (les saumons, pour ceux qui ne l'auraient pas compris) est un groupe qui fait du rock, du blues et du rock 'n roll (et non,ce n'est pas la même chose que le premier) avec une énergie terrible. A force de les suivre partout en essayant de capturer cette fameuse énergie en image (gros scoop: je n'y arrive pas, mon petit appareil photo de touriste ne me permet pas vraiment de faire de la photo en lieu obscur, et malheureusement les concerts ça a tendance à être la nuit dans des endroits sombres. Sans parler du fait que je refuse catégoriquement d'utiliser le flash, parce que, autre gros scoop, le flash, c'est moche.) ils ont fini par me remarquer et depuis on est plus ou moins des connaissances (amis? personnes ayant le même goût en musique? j'ai toujours du mal à définir ce genre de relation indéfinie). Miguel, le chanteur, m'a fait rentrer gratis à leur dernier concert. Concert où j'ai à un certain moment grimpé sur scène pour danser (ceux des scouts situeront) sur Blue Suede Shoes en gueulant près du micro avec Miguel (vu qu'ils ne la jouent que récemment, ses paroles étaient peut-être un doigt approximatives -- ou je ne comprends rien à l'anglais façon camba). J'espère avoir été assez loin du dit micro pour que personne n'ait entendu ma voix -- je tiens de bonne source (appelons-la maman) que je chante comme une casserole.


Non, il n'y a pas de photos. Et s'il y en avait, je ne suis pas sur que j'aurais la confiance de vous les montrer. J'ai fait 10 ans de théâtre, mais je ne suis pas encore au point de vouloir promouvoir mon image comique (pour ne pas dire ridicule) de cette façon.

Cet article est en train de se faire inhumainement long, félicitations donc si vous êtes arrivés jusqu'ici. Je vais m'arrêter là. Pour terminer, mon commentaire obligatoire sur le temps: l'hiver arrive, nous voilà obligé de porter des manches longues 1 fois par semaine et de dormir sous les draps -- ça faisait des mois que je m'allongeais en pyjama sur le couvre lit et m'endormais là.

Gros bisous et à très (trop) bientôt,

Magali.






lundi 26 décembre 2011

Bonne Année/Halfway there...

Salut tout le monde! (Il faudrait vraiment que je trouve une introduction un peu plus originale, mais bon...)
Alors, ça fait super longtemps que j'ai plus écrit, du coup ça va être long, très long, presque insupportablement long. Donc installez-vous confortablement et vérifiez rapidement qu'il ne soit pas une heure du matin, parce que c'est parti.

Je vois que la dernière fois que je vous ai écrit était le 24 novembre. Un peu plus tard la cousine a débarqué pour fêter son anniversaire, et après elle est partie pour le village de son grand-père et elle m'a emmenée. Là-bas j'ai visité une lagune-miroir verte, qui s'appelle, surprise surprise, la laguna verde.

J'ai été mettre mes pieds dans la rivière, j'ai visité une ferme avec tellement de cactus et de vaches à grandes cornes que je me serais crue au Mexique, j'ai profité de la température, du paysage, du calme, et après je suis monté dans un bus et j'ai suivi ma 'cousine' et ma 'tante' jusque chez eux à Cochabamba. Et la j'ai vu la ville côté pas touriste du tout et Dani ma cousine qui est dans le graphisme ma présenté un tas de ses amis, on est sorti jusqu'à très tard et je vous donnerai pas d'heure parce qu'ici c'est internet et il y a cette chose qui s'appelle google et qui a un traducteur automatique.

Enfin bref, je me suis éclatée (ils disent ça "passer ça bombe" pour passer ça bien ici) et le neuf j'ai pris un avion pour Santa Cruz et je me suis mis à la recherche de cadeaux de noël pour mes chers frères et mes parents, et bien sûr mon petit nom. J'ai mis tout ça à la poste et j'ai commencé à faire fonctionner mes neurones pour un cadeau pour ma famille ici. J'allais tout de même pas leur donner de l'artisanat de leur propre pays! Du coup je me suis dit quelque chose du mien et j'ai regardé ce qu'il me restait du dernier envoi. Réponse: du chocolat noir Côte d'Or. Maintenant, ils fallait que j'en fasse quelque chose, J'allais pas le leur fourrer comme ça, et puis j'ai été faire un tour en ville pour me donner de l'inspiration et j'ai fini par leur acheter des films, là trilogie Matrix pour JV, et du Parrain pour Monica et Marcelo.

Et puis je suis rentrée dans une de ces centrales téléphoniques qui font leurs appels par internet et te permettent d'appeler des gens à l'autre bout du monde pour trois francs six sous, et j'ai appelé à là maison. Maman a décroché et on a parlé pendant 1 heure, au grand désespoir de François qui crevait la dalle. Je suis repartie vers la maison avec là recette dû fameux gâteau au chocolat dans la poche.

Le faire a été une autre paire de manches, vu que le four qui marche au gaz n'a plus ni bouton ni marcages, et qu'on l'allume en flanquant un couteau dans un trou et en tournant. Ça fait qu'il était trop fort, et lorsque j'ai mis un couteau dans la pâte vu que l'extérieur avait l'air cuit, il en est ressorti mouillé et tout le gâteau s'est légèrement écrasé, type château gonflable en perte d'air.

Enfin bref, il était quand même bon. On l'a mangé le 24 à midi et le soir, après un appel skype à la tribu Bosmans, on est allé à la messe de Noël de la maison de l'Opus Dei locale, dont une tante (pas celle de Cochabamba, mais sa soeur) fait partie, si j'ai bien compris.

Entre nous, je ne sais pas qui est le malin qui m'a appelé avec numéro caché, mais il a réussi son coup: mon gsm a sonné super fort, sonnerie type téléphone à l'ancienne, le driiing bien persistant pour être sûr qu'on ne le rate pas, en pleine évangile (je pense que c'était l'évangile, on était debout et la messe n'avait pas encore duré très longtemps).

La honte, quoi. Après, vers huit heures on est rentré et à 10 heures on est parti vers la fête de Noël du côté de Marcelo. Il y avait tous ses cousins et leurs enfants, et des voisins qui ont envoyé des petards pirates, des feux d'artifices qui explosaient bien trop bas à mon goût et des petards type flash-bang toute là soirée. Ils devaient être déréglé, parce qu'un quart d'heure avant minuit ils ont allumé une espèce de mini-batterie de trucs roses et verts qui faisaient pfuiiiiiiit-boum.

À minuit, tout le monde se souhaite un joyeux Noël comme nous on se souhaiterait la bonne année et on a (enfin) commencé à manger, un buffet d'un tas de trucs très bons dont je n'ai pas la moindre idée de ce que c'était. Après ça tout le monde a encore discuté et on est reparti vers la maison à 2 heures du matin. Le lendemain matin-presque midi on a mangé un petit déjeuner de noël (avec des biscuits couvert de sucre et du panetonne, je n'ai jamais mangé de panetonne mais ça m'étonnerait qu'il soit sensé être comme celui que j'ai goûté) et on a échangé les cadeaux. J'ai reçu un pendentif avec une pièce en argent qui date de 1898, un demi bolivianos est ce qui a marqué dessus. J'ai aussi reçu un T-shirt et une série de bracelets des cousins de Cocha.

À midi-presque 4 heures, on est parti vers la fête du côté de Monica, où il y avait la soeur qui vit au Brésil, le frère, les autres soeurs et 21 kg de cochon au cumin, du choclo qui est du maïs en épis cuit dans de l'eau, une montagne de pommes de terre et le perroquet qui parle qui écoutait la radio. Il s'appelle Titi. Il sait dire Hola et deux trois autres trucs quand on sait comment le convaincre.

Enfin bref, ne me parlez plus de nourriture jusqu'au Nouvel An.

On nous a donné la date de retour en Belgique. Apparemment, vous m'aurez de nouveau dans les pattes à partir du 14 juin à 18h30. Ça veut dire que la moitié de mon année est passée. Les boules, quoi, moi j'ai l'impression d'être arrivée il y a deux mois.


Raison de plus pour en profiter à mac, je suppose, alors gros bisous, à la prochaine,

Magali.

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Hey mensen!

Jongens, wat vliegt de tijd, we hebben er ondertussen de helft van ons jaar doorgejaagd. Ik begin bang te worden dat ik nooit tijd genoeg ga hebben om alles te doen dat ik wilde doen, wat ongetwijfeld ook zo gaat zijn, maar hey, a man can hope.

De hele decembermaand is ondertussen voorbij of toch bijna. Een paar speciale observaties, al dan niet in verband met de laatste maand van het jaar:


1. Bolivianen zijn dol op vuurwerk. Overdag, 's nachts, met of zonder speciale reden, als het maar knalt en veel te laag ontploft.

2. De klokken van de kathedraal op de plaza spelen elk kwartier, en de melodie is dezelfde als die van Big Ben.

3. Bolivianen hebben een apart gevoel voor ironie, of veiligheid. Voelt u zich oké in een taxi die aan de binnen- én buitenkant volplakt met stickers van Need for Speed: Most Wanted? Wat dacht u van de micro (minibus) waarop staat "Enkel God kent mijn bestemming"? Neemt u liever een eerder gammele taxi met op de airbag "God beschermt dit vervoermiddel"?

4. Films komen hier 2 weken tot een maand later uit dan elders, waardoor er eerder piraatkopies circuleren dan filmster. Kwaliteitsfilms die niet in de Golden Globe nominaties voorkomen? Blijf zoeken.

5. Een temperatuur van meer dan 30 graden helpt niet tot de ontwikkeling van een kerstgevoel. Of sfeer, ondanks de versiering.

6. Er is zoiets als te veel kerstlichtjes. Hetzelfde geldt voor plastic dennebomen, kerstballen en valse sneeuwmannen.

7. Varken met komijn is veel te lekker. 21 kg voor 27 mensen is en blijft echter te veel.

8. Hier gaat men eerst naar de mis en dan naar het kerstmaal. Na middernacht eten is dus perfect normaal.

9. Een enorme zomerse regenbui doet goed aan een verloren Belgje, maar mag geen reden zijn om een Singing-in-the-rain- achtige opvoering te houden voor de kat op het terras.

10. Skype is een zeer leuke uitvinding. Tijdsverschil een mindere.

Ik heb ondertussen een beetje meer van Bolivia ontdekt, het dorp van de grootvader, ideaal om uit te rusten van het drukke stadsleven, en Cochabamba, een zeer leuke stad met een fantastisch klimaat en zeer veel te doen als de juiste persoon, met name een creatieve nicht, u rondleidt tot redelijk ongoddelijke uren en u voorstelt aan al haar vrienden.

Mijn plan is om nog door te reizen in januari, naar Sucre en Potosi, terug naar La Paz en Cochabamba, zoals ik aan Dani mn nicht heb beloofd -- moest wel, gezien ik van alle traditionele attracties nog niks gezien had.

Tarija is misschien heel mooi, maar ligt nogal uit mn weg, en hier raden ze mij toch allemaal aan dat het beter is bij carnaval.

Ik ga hen ook nog introduceren tot de 3 koningen traditie. Want die taart is veel te lekker.


(Zeer) warme groetjes en eindejaarswensen uit Santa Cruz,


Magali.

Ps: Sorry dat dit zo kort is. Het is een tijdje geleden dat ik met de Belgen heb rondhangen, mijn creatieve nederlands is op een loopje geslagen, en ik heb hierboven al zoveel verteld waardoor mijn haat van alles opnieuw te zeggen in een andere taal de boel behoorlijk heeft ingekort...

jeudi 24 novembre 2011

Mieux vaut tard que jamais/Magali is Alive & Well & Living in Bolivia

Chers lecteurs,

Tout d'abord, pardon, ça fait un bail, pour le dire légèrement, que vous avez eu de mes nouvelles. C'est pourtant pas le fait que je manque de temps depuis que je suis revenue du voyage AFS, vu qu'ici les vacances d'été viennent de commencer. Je savais que je n'aurai pas dû prendre la bonne résolution de vous tenir au courant régulièrement, vu que fait toujours du mal à les tenir. Pas que ce soit très grave; j'ai comme un doute que je ne suis pas là première et loin d'être la dernière pour qui c'est le cas.

À propos de prendre des résolutions, c'est une tournure autorisée, ça? J'avoue que j'ai commencé à mélanger mes expressions, jusqu'à traduire des choses (et à les utiliser, ce qui est pire) réservées à l'anglais et au néerlandais en français. Je feuillète mon journal et trouve un passage où il m'a fallu une demi-page avant de me rendre compte que, non, le 'let alone/laat staan' qui est correct en anglais et néerlandais ne se disait pas 'laissez seul' mais 'allez voir' en français. Tous les flamands sont en train de perdre leur français, ils le comprennent encore mais quand il s'agit de répondre, leur phrases sont truffées d'espagnol. Chez moi ce n'est pas le cas, vous vous en doutez, mais il y à quelques jours j'ai discuté Catulle et Latin avec une autre fille qui en avait fait 6 ans, et c'est à ça que mon espagnol s'est substitué. J'avoue aussi qu'en regardant la vidéo du discours de démission de Berlusconi sur le site de la VRT (j'ai d'ailleurs pas mal rigolé sur comment il a essayé de défendre son honneur -- avouons que c'était plutôt perdu d'avance) j'ai remarqué que l'italien n'avait plus du tout la même sonorité qu'avant.

Enfin bref, je ferais mieux d'en revenir au choses qui intéressent tout le monde et pas seulement les idiomophiles (encore un de ces mots dont je ne sais pas s'il existent vraiment).

Le premier novembre à 18 heures j'ai embarqué dans un bus pour La Paz, et j'y ai passé 14 heures. Les bus ici il y en a de toutes les classes. Dans les bus-cama, comme celui-là, tu peux mettre ton siège quasi tout à fait à plat et le transformer en
lit, d'où le nom. Ça fait que j'ai passé le plus clair de mon temps à dormir.
Une fois à La Paz j'ai débarqué chez Andrea qui habite super près du bureau d'AFS depuis qu'elle a déménagé, il y a deux mois. Elle va bien, et Lucho et Luna et tous leurs chiens vont bien aussi (ils avaient des chiots cocker très mignons. Ils m'ont demandé si j'en voulais pas un mais j'ai dû leur répondre que Marcelo, Monica et JV feraient probablement une drôle de tête et qu'il ne ferait pas bon ménage avec le chat. Déjà qu'il ne fait pas super bon menage avec moi, alors... Elle m'a répondu avec une phrase que vous connaissez sûrement, et que je vais quand même vous remettre ici: "Le chien pense: l'homme me nourrit, me soigne et tient à moi, ce doit être un dieu; le chat pense: l'homme me nourrit, me soigne et tient à moi, je dois être un dieu."

Il faut avouer que c'est criant de vérité.

Le lendemain, on partait déjà pour le lac Titicaca. C'était magnifique, on a fait beaucoup de bateau et je me suis rendue compte que là mer me manquait. Chose assez bizarre, je n'ai pas vu un seul voilier, et je peut vous dire que ce n'était pas le vent qui manquait.

C'est incroyable comment la couleur du lac change à cause des nuages. On a visité deux îles, Isla del Sol et Isla de la Luna, où il y avait des ruines de deux civilisations pré-colombiennes, dont guide a eu beau tambouriner les noms, je les ai quand même oubliés. On a dormi sur l'île du soleil, après une 'petite' marche de 20 minutes. Je peux vous dire qu'à plus de 3000 m, on les sent, les 20 minutes. Mes compagnons hésitaient entre rouge et bleu pour la couleur de mon visage. Je leur ai dit qu'ils n'avaient qu'à faire un compromis et dire que j'étais mauve. Ou cramoisie.

Le lendemain, je n'ai pas pris beaucoup de photos, parce que j'avais oublié le chargeur de mon appareil à La Paz et que les batteries me lachaient. Remarquez, je ne sais pas si ça aurait aidé de l'avoir, vu que je ne me rappelle pas d'avoir vu une prise dans notre chambre. On avait fait un feu de camp là veille après avoir mangé du poisson du lac super bon (le poisson aussi, ça me manquait). J'ai passé deux heures sur la proue du bateau lorsqu'on retournait vers la rive. Je pense que c'est ça que j'ai préféré.

Le soir on est reparti vers La Paz. J'ai profité du temps libre à Copacabana pour m'acheter un chapeau de cowboy typiquement bolivien. Voir les photos.
On a passé quelques jours (1,5 pour être exact) à La Paz pour faire le debriefing de la première partie de l'année et un 'talent-show' où on a livré une performance admirable quand on sait qu'on était quasi pas préparé.

Après on est parti pour le Salar d'Uyuni. Bus et puis train pour arriver à 2 heures du mat' dans ce bled qui a là chance d'être 'là porte vers le Salar' sinon ça ne serait qu'un trou perdu tout juste bon à servir de ville frontalière antre de contrebandiers. Le guide m'a expliqué que vu là proximité du Chili et le territoire désertique du Salar et ses environs, c'était l'endroit rêvé pour faire entrer et sortir des trucs discrètement. Le lendemain on a visité un cimetière de trains où je suis quasi sûre que Joëlle aurait pu passer une semaine (si j'avais eu un meilleur appareil, ça ne m'aurait pas dérangé plus que ça).

Le jour suivant était celui du départ. On a été retardé par la 'mafia' des tours opérateur locaux qui n'appréciaient pas trop qu'on voyage avec une agence de La Paz et qui exigeaient un tas de paperasses comme seule une bureaucratie dégénérée est capable d'inventer. On a pu partir, mais on a dû couper les geisers du circuit par manque de temps. On a quand même vu la fameuse lagune rouge, avant de dormir dans un bled au milieu du Far West bolivien.

Le dernier jour du parcours a été le plus chargé, avec des lagunes, des formations de roc volcanique, un canyon, et enfin le Salar et ses cactus millénaires. On a pris pas mal de photos dont la perspective est faussée (tout ce sel et cette lumière, ça joue forcément des tours à votre appareil), où on s'adosse à un chapeau par exemple, ou on sort d'un oeuf. Après être rentré à Uyuni on a mangé et traîné jusqu'à minuit pour prendre le train en sens inverse. Il y a deux lignes ferroviaires en Bolivie, et elles ne sont même pas connectées.

On devait retourner à Santa Cruz directement depuis Uyuni, mais certains sont repartis vers La Paz, fût-ce pour le concert de Guetta où pour escalader une montagne. (Ils ont réussi à atteindre le sommet, pas une mince affaire d'après ce que j'ai lu sur la cime en question). Nous on est rentré, après avoir subi un retard parce que l'autoroute était bloquée pour cause de cyclisme. Encore heureux que le Dakar n'ai pas été autorisé à passer par le Salar.

Je regrette de n'avoir pas passé plus de temps à La Paz, qui en tant que ville me plaît infiniment plus que Santa Cruz. Météorologiquement aussi, d'ailleurs. Mais Andrea m'a dit de revenir quand je le voulais, et j'y compte bien. En janvier, probablement, lorsque le climat de Santa Cruz est réputé insupportable.

Pour ce qui est des photos, je suis en train de voir comment transférer mes albums de FB vers ici. Je n'en suis pas encore sortie. (EDIT: Maintenant, si.)

Le colis de Gerald est arrivé (il va falloir avouer que la poste belge est sortie gagnant du concours de vitesse), un tout grand merci! J'ai repris mes bonnes vieilles mauvaises habitudes de lire des livres d'une traite et le sien m'a beaucoup plu. Après le Club des Incorrigibles Optimistes, je suis passé au Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates. Le premier est un peu volumineux pour le lire d'une traite. J'ai aimé. Le deuxième était exactement le genre de chose légère dont j'avais besoin après ça. Je pense avoir passé deux heures à glousser comme une dinde sur le toit en le lisant. (J'étais montée pour attraper un peu de vent. Je pense que je vais aller lire là plus souvent.) (Comprenez qu'il m'a fallu plus de 2 heures pour lire le livre; il m'a fallu la journée, dont deux heures passées sur le toit.)

Merci.



Hallo, iedereen! En sorry voor het lange, lange uitstel.

Voilà, nu die formaliteiten uit de weg zijn kunnen we de echt interessante onderwerpen aansnijden. Ik heb vakantie, dus hele lege weken te vullen met leuke dingen. Ik sta open voor suggesties, hou het liefst binnen de wet, voor de rest mag je je verbeelding de vrije loop geven.

Ik heb nu drie keer per week gitaar. Alles vanaf nul opnieuw, maar dat is nodig, want de vijf akkoorden die ik al kende kunnen me voor wat ik nu mee bezig ben niet helpen.

Ik heb nu al een week het voornemen genomen om 's morgens te gaan joggen (het in de (na)middag doen is zelfmoordneigingen hebben). Er is (vanzelfsprekend) nog niks van gekomen.

Maar ja, dat is allemaal routine, en dus redelijk saai. Wat jullie natuurlijk echt interesseert is hoe mijn fantastische AFS-reis is verlopen. Wel het was, euh... fantastisch.

Ik heb in La Paz bij een oude vriendin gelogeerd, en alle andere belgen teruggezien (en een boliviaan ontmoet die een jaar in Antwerpen was met AFS en nu accentloos Antwerps spreekt. Da's nu eens 'n paradox, niet? Of is het een oxymoron?).
Lago Titicaca was super mooi. Diepblauw bij zonnig weer en dreigend, wild grijs waar er wolken waren. Ik had er echt graag op gezeild. Het was niet de wind die tekortkwam, zodra je er de volle kracht van voelde had je je warme winterkleren nodig. We hebben op één van de eilanden geslapen en ruïnes bezocht.
We zijn de volgende dag naar La Paz teruggekeerd en op de terugweg hebben we bijna een uur lang een dubbele regenboog voor ons uit gezien. Ik heb een van de boliviaanse vrijwilligers de Ierse legende van goud en regenbogen en leprechauns verteld. Hij vond het een mooi verhaal.

De volgende dag hadden we reoriëntatie, wat behoorlijk saai is als het aansleept, en natuurlijk sleept het aan, waar denk je dat je bent, Duitsland? Welkom in Bolivia, het land van wanorde en 'beleefd' een uur en een half te laat aankomen.

In de avond was er talentshow, dat was leuker, en een beetje snel in elkaar geflansd door iedereen behalve La Paz die al een maand zat te oefenen.

De volgende ochtend vertrokken we al voor Uyuni. Daar ligt de grootste zoutvlakte ter wereld. Hebben we ook bezocht, samen met een boel andere dingen. Foto's staan op Facebook; ik ben nog aan het uitzoeken hoe ik ze hier kan krijgen zonder ze allemaal opnieuw te moeten uploaden -- dat zou een week duren. En daarbij ben ik daarvoor veel te lui.

Bij die reizen zijn we door heel veel gebieden getrokken waar de mens amper was gekomen, 's nachts waren er veel sterren en was het niet bijna volle maan geweest, hadden we zeker de melkweg gezien. Daardoor is mijn astronomie-fanatisme weer opgestart, en heb ik een vurige ruzie gehad over semantiek -- jawel, een vurige ruzie -- want astronomie is NIET hetzelfde als astrologie. Het is wetenschap versus big load of bullshit.

Maar ja, het plan was dus om de meteorenregen 'Leonides' (nee niet das, des) te bekijken, 17 november om 5 uur 's morgens. Ik ben die dag effectief om half vijf opgestaan.

Was het niet de enige nacht waarop cruceño weergod had besloten dat een bewolkte sterrenhemel een reuzeïdee was, zeker!?

Anyway, ik was behoorlijk pissed, maar ik ben op zoek welke volgende regen wanneer te bekijken is.

De engelse titel van het artikel is een toespeling op Jacques Brel. Postkaart voor wie vindt hoe.

De huiskat kan me niet uitstaan. Ze verteerd het feit dat ik nu in het bed van de geliefde-meesteres-die-mij-in-haar-bed-toelaat heb ingepikt en haar (de kat, niet de meesteres) d'r uit heb geschopt (quite literally) niet zo goed.

Ik heb vandaag een ontdekking gedaan. 'Lima' is NIET de spaanse vertaling van het engelse 'lime' dat 'limoen' betekent. Van dat laatste ben ik niet eens zeker. Limoen is toch een groene citroen, niet? Oh, wat doet dit land met mijn hersenen? Ik begin te geloven dat ik ze zoals klein duimpje bij de overtocht van de grote plas stukje per stukje in het water heb gegooid, om zeker te zijn dat ik zou kunnen terugkomen...

jeudi 27 octobre 2011

Majeure et vaccinée/Welcome to the life of the grown-up masses

Bonjour tout le monde, ça fait à nouveau un petit temps que je vous ai écrit, et le compte rendu du courrier arrivé ne compte pas vraiment.

On a eu une semaine de temps détestable, comparé au standards de Santa Cruz évidemment. En Belgique, ça passerait pour une semaine de giboulées.

Ça explique ma bonne humeure exagérée. J'ai enfin utilisé le K-way que j'ai emmené, au moins ce n'était pas complètement inutile de m'encombrer de ce petit coussin vert pomme qui aurait très bien pu ne jamais dépasser le statut d'oreiller portatif.

Vu que je suis à présent majeure et responsable (hum-hum), j'ai décidé que j'arrêterai de vous casser les oreilles en disant qu'il fait trop chaud. Ça n'en sera pas moins vrai, mais au moins j'éviterai de rendre la moitié de mes lecteurs verts de jalousie.

Hier je suis allée voir le département Interpol de la police centrale de Santa Cruz, pour demander un extrait de casier judiciaire d'ici pour finaliser l'autorisation de séjour. C'est un peu surréaliste d'imaginer qu'on ait déjà pu se ramasser une condamnation alors qu'on est là depuis 3 mois, mais bon, là bureaucratie étant ce qu'elle est, on est tous allé faire prendre nos empreintes et ils nous ont rempli une fiche. Je me demande si on va sortir quand ils font des recherches de criminels dans les données d'Interpol maintenant. En même temps, le type qui entrait les données dans l'ordi nous a regardé avec une oeil décidément sudaméricain, ce qui fait qu'on est tous blonds, blancs et que j'ai les cheveux raides. Sans signes distinctifs. Bonne chance si un jours je commets un crime en Scandinavie et qu'ils doivent me retrouver comme ça.

Il y a un barbecue pour les employés du bureau aujourd'hui. Il pleut, comme je l'ai déjà dit, et Juan Victor et moi avons passé un moment excellent à passer nos frustrations sur de pauvres racines de yucca (manioc, pour les africanisés d'entre vous), que nous avons haché en morceaux à l'aide d'un énorme couteau et plus de force qu'il n'était strictement nécessaire. Juan Victor, qui est un maladroit, s'est coupé, mais heureusement il a évité de sectionner son doigt. Personne n'aurait apprécié de devoir se taper les urgences, si c'est ce qu'ils font ici.

Je suis revenue du week AFS, chouette, et puis on est parti en midweek à Samaipata, un endroit qui sert de base à tous les touristes qui veulent visiter El Fuerte, un vieux site inca. Les paysages sont franchement plus impressionnant que le site. Parfois ils me rappelaient, étrangement, de l'Irlande. J'ai réussi à me taper un coup de soleil sur un sein mais pas l'autre, qui était caché par la lanière de mon sac.

On a dormi dans un endroit un peu hippy, très cool, murs de terre avec des bouteilles prises dedans, le soir un feu de camp. On a rencontrés des français, des chiliens, un finlandais et un danois. Ce dernier avait 19 ans et ça faisait 4 mois qu'il voyageait en Amérique du Sud avec un sac sur le dos.

Pour mon anniversaire on a été manger dans un restaurant péruvien. J'ai mangé un 'Picante de Mariscos' super bon, et après on a été mangé de la glace italienne, ou du moins c'est ce que prétendait la vitrine.

Ce soir il y aura une fête, avec quelques personnes de l'école et quelques-unes d'AFS. Vu que demain sont les élections (rien de national, c'est à voir avec le tribunal, d'après ce que j'ai compris), toute circulation est interdite après minuit et on ne peut pas boire non plus, même si cette dernière règle n'a pas l'air d'être respectée -- faut voir le vin (qu'ils emballement par six dans du plastic, comme des bouteilles de bru, par ici) qui va être bu au barbecue.

25/10/2011

Je continue deux semaines après avoir commencé, mais bon. Tout va bien, on règle enfin les dernières choses pour le permis de séjour. J'ai été faire une prise de sang (l'infirmière ne trouvait pas ma veine, elle a planté son aiguille et a dû tourner dans tous les sens avant d'y arriver. Elle m'a dit que j'avais les veines dures et m'a demandé si je faisait beaucoup de sports. Si elle savait. Je commence à me demander si mon système sanguin n'en fait qu'à sa tête, parce que ça et Dr. Gustin qui me dit que ma tension est excellente alors que je ne fait rien pour qu'elle le soit, alimentairement ou dû côté sportif, ça ne peut pas être un hasard.)

J'ai goûté quelque chose qui va horrifier bon nombre d'entre vous; c'est une boisson moitié vin rouge moitié coca-cola qu'ils ont l'audace d'appeler sangria. Je ne vous raconte pas. Et c'est pas génial.

Avec les vacances qui arrivent bientôt (mi-novembre), ils sont en pleine recherche des choses que je pourrais faire cet été. Il y à des cours de guitare, cuisine et du fitness dans les options.

Les moustiques n'en finissent pas de me mordre (avec une préférence pour les pieds, spécialement là où passent les lanières de mes sandales) et mes pantalons en lin s'usent beaucoup trop vite (normal, vu que je ne mets quasi que ça).

Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

À bientôt,

Magali.


Ps: Les paquets envoyés pour mon anniversaire sont arrivés intacts (le chocolat avait un peu fondu, mais ça il fallait s'y attendre). Un super grand merci à tous!

Monica a rigolé en voyant le pain à cuire, en disant que c'était surement le pain le plus cher du monde, et Juan Victor est certain que j'ai suffisamment de chocolat pour un an (je devrais peut-être lui rechercher les statistiques de combien de chocolat on consomme par Belge par an, juste histoire de voir sa tête).

Ne vous en faites pas, les pistolets sont encore bon jusqu'en décembre, et j'ai beaucoup aimé le livre sur les dragons-Beatles.
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Hey mensen,

Het moet ondertussen een goede maand geleden zijn dat er nog iets is verschenen, waarvoor sorry (nee dat is geen nederlands en nee dat kan me niets schelen).

Het probleem is dat ik ondertussen een routine heb en ik eigenlijk niet weet wat te schrijven zonder dat het vreselijk vervelend wordt (voor jullie én voor mij).

De vakantie komt dichter en dichterbij, ongeveer half november is het gedaan met school. Ik ga nog een goed deel van die laatste weken missen, omdat ik met AFS op reis ga, naar jet Titicacameer en de Salar de Uyuni, de grootste zoutvlakte ter wereld. Ik zal wat brokken zout meenemen, maar ze zijn waarschijnlijk afgeraden voor consumptie.

Maandag vertrekken we al, ongeveer om 5 uur ('s avonds, niet 's morgens, alhoewel dat waarschijnlijk ook mogelijk was geweest), en dan rijden we de hele nacht door om ongeveer om 10 uur in La Paz aan te komen. Note to subconscious self: de camera niet expres per ongeluk vergeten.

Ik heb van thuis twee enorme pakketten gekregen voor mijn verjaardag, met van alles in, zelfs boeken en schrijfboeken.

Misschien nog een beetje over mijn verjaardag: dat was de dag dat ik terugkwam van Samaipata, en de week erna was er een feestje bij mijn thuis. Omdat het de dag voor de verkiezingen was, mochten er na middernacht tot 18h niet met de auto gereden worden, zodat het naar het einde van de avond toe een beetje moeilijk was om een taxi vast te krijgen. Ik ben door Juan Victor met groot enthousiasme naar de locale traditie in de taart geduwd -- de foto's staan op Facebook. Naar mijn mening een succesvolle avond -- behalve misschien dat klein beetje beschamend feit dat bij het zoeken naar muziek men op mijn 'ABBA's Greatest Hits'-map is gestoten (waarnaar ik nooit luister. Nee, echt. Eerlijk waar. Hum.)

Ik moet nu door, naar het departement migratie om eindelijk de laatste visa-vissen uit het water te halen. Het werd tijd.

Ik hoop dat jullie niet nog eens zo lang moeten wachten op nieuws!

Chau,

Magali.

mardi 4 octobre 2011

Courrier!

Un petit mot pour dire que j'ai reçu du courrier, et, incroyablement, il a même été livré chez moi! Je ne sais pas si il s'agissait de recommandés, mais le paquet de Françoise, envoyé selon le cachet de la poste le 14 septembre et la lettre de Bon-Papa et Bonne-Mamy envoyée le 15 septembre sont arrivés à bon port. Aujourd'hui 4 octobre il y a une demi-heure. D'après les différents cachets d'ici, la lettre est à Santa Cruz depuis hier, et le paquet est passé par La Paz le premier octobre et est arrivé à Santa Cruz hier également.


Félicitations au gagnants de la grande loterie de 'Est-ce que mon courrier arrive en Bolivie?'! Vous n'avez rien gagné si ce n'est ma très grande gratitude. Tous les perdants aussi, d'ailleurs, tout autant.


Et n'oubliez pas: l'important, c'est de participer!

(Il faut avouer que je ne suis pas tout à fait désintéressée dans l'affaire... ;-) )

samedi 1 octobre 2011

Rien à faire, tout à y faire/Niks te doen, alles aan te doen

Ça fait un petit temps que j'ai écrit, pardon pour ça, mais vu que j'ai perdu ma routine à cause d'un truc que j'expliquerai plus bas, j'ai aussi perdu l'habitude de préparer mes articles à l'avance et les écrire d'une traite en font des histoires sans queues ni têtes.

Tant pis! Si je n'écris pas maintenant vous risquez de devoir attendre une semaine de plus, vu que ce weekend je ne suis pas à là maison. Je vais 'en weekend' avec des anciens d'AFS et quelques-uns de cette année.

Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai choisi ce titre. Et bien je n'ai pas eu école cette semaine, et apparemment je n'aurai pas école la semaine prochaine non plus. Il y a un trop grand nombre de cas de grippe porcine (la fameuse A H1N1) dans le département, et le gouvernement a décidé de fermer les écoles de la ville pendant 10 jours pour que le virus meure. Maintenant, ceux qui savent compter savent que cette semaine plus la suivante, ça fait plus que 10 jours. En effet, Marista a fermé une semaine avant les autres. Apparemment c'est parce qu'un garçon de primaire avait chopé la grippe. Vu que les primaires ont cours l'apres-midi dans les classes où les secondaires ont cours le matin, tous les élèves ont été renvoyés chez eux. Normalement hier vendredi était le dernier jour, mais jeudi le département a décrété la fermeture générale pour 10 jours de plus.

Qu'est-ce que j'ai fait de tout ce temps libre? Et bien, euh, j'ai fait la grasse matinée, j'ai traîné dans le centre (ils y en a parmi vous qui devraient recevoir des cartes postales), j'ai lu des livres, j'ai visité le QG local d'AFS, qui ce trouve dans un aquarium, et quand je dis aquarium, ça ne correspond pas à l'image que vous venez de vous en faire, ça veut dire à l'arrière d'un magasin de poissons rouges pas nécessairement rouges. J'ai presque fondu, aussi. J'ai pris l'habitude de geler une bouteille d'eau tout les soirs, histoire d'avoir de l'eau fraîche à prendre avec moi. À la maison, je passe mon temps à m'essuyer la tête avec un essuie. Je ne compte plus le nombre de fois qu'on m'a demandé si j'avais attrapé un coup de soleil ou si c'était normal que je sois tellement rouge quand j'ai chaud (je ne sais pas qui m'a refilé ces gènes, mais vraiment, merci).

J'ai visité la Feria, terminée maintenant, depuis le temps, et c'est sympa, mais sans plus. J'y suis allée deux fois, et une fois aurait suffi. C'est grand, une ville dans la ville en fait, il y a même un supermarché. Des stands de tout et n'importe quoi les uns à côté des autres, des gps à côté des boissons énergétiques etc. Les trois grands opérateurs gsm se faisaient la guerre pour le plus beau/grand stand le plus impressionnant/bruyant/étincelant, avec des dj, des clés usb dansantes, des top models internationales, des écrans led géant et tout le bazar. J'ai aussi été attaquée par un veau qui s'était échappé de son hangar, photos sur Facebook.

Je vais vous laisser, il me reste encore toute la partie en flamand à écrire, et plus beaucoup de temps ni de sujets.

Chau,

Magali.

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Hey, mensen!

Het is ondertussen al een tijde geleden, waarvoor sorry, maar hé, nieuws. Nee, ik ben nog niet gesmolten, maar het kan niet lang meer duren. Ik kan uit of het 's morgens 'warm' of 'ondraaglijk broeierig' is het uur afleiden (oké, niet het uur maar of het voor of na 10 uur is).

Ik heb dat en nog een aantal redelijk nutteloze/nuttige (hangt af van je standpunt) dingen kunnen ontdekken tijdens mijn week impromptu vakantie. De varkensgriep, waarvoor iedereen hier deze winter bang voor is geweest, is nu pas problemen aan het maken, maar omdat het aantal besmette mensen redelijk hoog ligt (Maak u geen zorgen, al weer kwestie van standpunt, en, besides, I'm made of sterner stuff. Stiff upper lip, people. Wij zijn geen sissy stadskinderen die niet zonder hun handalcohol kunnen.) zijn alle scholen van de stad voor 10 dagen gesloten (waardoor we misschien een reisje in de buurt gaan maken. De ruïnes van Samaipata, El Fuerte, bijvoorbeeld). Omdat in de het lager van mijn school een jongen besmet was, sloot mijn school zelfs een week eerder al. Ik heb veel uitgeslapen, daardoor kon ik het bovenstaande volledig nutteloze feit ontdekken, ik heb veel door het centrum gehandeld (hou een oog open voor die postkaarten, mensen aan wie ik ze beloofd heb die er nog geen hebben gekregen), ik ben extra-lang op de salsales gebleven (ze kunnen echt van alles salsa maken. Zelfs van 'apologise' & 'Just Dance'. Echt waar), ik heb afs-hoofdkwartier Santa Cruz bezocht, blablabla.

Ik had gepland wat meer te schrijven, en wat ordelijker, en misschien zelfs in chronologische volgorde, maar ik heb echt weinig tijd want het is nu kwart na 1, ik moet eten en dan moet ik weg, want we gaan voor een half-weekend naar Horochito (als dat de naam is) met oude en huidige afs'ers.


Chau dus maar,

Magali.