Petits dictons & citations




samedi 27 août 2011

Et une de plus!/En nog eentje!

Petite annonce assez importante; pour ceux qui ont eu mon adresse par mail, ce n'était pas la bonne, pour tous les autres voici mon adresse:

Calle 1 #52
Barrio Universitario, UV-53
Santa Cruz de la Sierra
Santa Cruz, Bolivia
South America

Mijn adres in Bolivia, voor iedereen die heimwee heeft naar pen en papier, z'n toetsenbord beu is of de printer wil uittesten.
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Une autre semaine passée en Bolivie! Une semaine où il à fait tellement chaud que même les cruceños se sont plaints que s'était pas normal en plein hiver.

Miriam est partie pour la Belgique vendredi passé. On a eu quelques visites de gens qui voulaient lui dire au revoir, entre autre son grand-père de Comarapa, un endroit à 4 heures d'ici qu'ils appellent un village mais j'ai quand même l'impression que ça doit être comme Jodoigne, vu que pour eux Liège aussi c'est un village...

J'ai donc déménagé de la chambre d'amis vers la chambre de Juan Victor qui, lui, a déménagé vers le canapé, et ensuite vers la chambre de Miriam. Elle a une collection de poupées qui je sens vont me foutre les boules quand j'aurais le cafard la nuit, mais sinon c'est très bien.

Il y a eu pas mal de préparatifs pendant la semaine, particulièrement il a fallu acheter des vêtement adéquats pour le climat belge. On est allé dans des tas d'endroits, l'avantage c'est que maintenant je sais où trouver quoi (7 calles, le marché au 6 rues pour les vêtements et le maquillage, la ramada pour absolument tout, la feria pour se perdre, et LeMans qui est l'Inno de la contrefaçon, des vêtements au salon tout cuir en passant par les copies chinoises des motos japonaises).

Je prends maintenant le micro tous les jours pour revenir de l'école, aller à mes cours d'espagnol ou de salsa. Il y a juste de nuit qu'ils ne sont pas encore trop chauds pour me laisser circuler seule.

Il y a un bête truc qui m'embête: ils jettent leurs ordures par la fenêtre en voiture. Oui je sais c'est con, et c'est pas comme si il n'y avait personne qui le faisait en Belgique, mais je peux pas m'empêcher de grimacer à chaque fois que quelqu'un passe son bras devant moi pour atteindre la fenêtre.

J'ai perdu 4 kilos, enfin c'est ce que dit la balance d'ici dit mais Juan Victor dit qu'il ne faut pas lui faire confiance parce qu'elle est déglinguée. Entre nous soit dit, ça ne m'étonne pas qu'elle le soit vu qu'il saute dessus de toutes ses forces pour l'allumer...

Il y a un gars de Santa Cruz qui s'appelle Mauro Ortiz et qui va vivre à Bierbeek, je l'ai rencontré à l'aéroport, dites-lui bonjour si vous le croisez (il parle quelques mots de français et de néerlandais).

J'ai fait un 'tour pour rien' de la moitié de la ville samedi dernier. Je me rendais au terrain de foot qui sert de terrain de rugby à un club de rugby local que je vais peut-être rejoindre. Je leur avais déjà posé un demi lapin la semaine dernière, donc je voulais être là bien à l'heure. Finalement j'ai suivi les (mauvaises?) habitudes locales et je suis partie à l'heure où l'entraînement commençait. Voilà que j'arrive au troisième anneau pour prendre un micro, vu que ce terrain se trouve sur le même anneau que le mien (Santa Cruz s'étend en anneaux. Imaginez Bruxelles avec 8 rings.) et c'est là que je m'emmêle complètement les pinceaux. Voyez, il y a deux micros qui circulent autour du troisième anneau, et moi, dans mon raisonnement tout à fait logique et coincé d'occidentale, je me disais: "Ben oui, dans le sens des aiguilles d'une montre et l'autre sens." Ben, non. Les deux lignes allaient dans les deux sens et il y en avaient même qui faisaient demi-tour. Pour finir je monte et il apparaît vite que je pars dans le mauvais sens. Tant pis, j'y suis j'y reste après tout ça ira vite.Que

Grave erreur, ça n'ira jamais vite un samedi apres-midi dans un micro en route pour la feria. La feria est un marché fou fou fou, couvert, à ciel ouvert et présent les mercredis et samedis. S'y rendre un samedi après-midi est à comparer à se rendre au supermarché un samedi, de préférence un Aldi avec trop peu de caisses, sauf que les queues de clients impatients sont des embouteillages de micros et que les caisses ne sont pas gentiment sur une ligne mais à tous les coins de rues. Bref c'est le chaos et il fallait bien un chauffeur ninja comme le mien pour nous en sortir. Et vas-y que je te quittes la route, que je te roule entre les échoppes, les marchands, les marchandises et les passants à un cheveu de tout écraser et que je me remettes sur la route entre un camion et un micro avec un coup d'accélérateur sûrement réglé au millième de seconde.

Je suis finalement arrivée la où je devais être avec une heure de retard. Je n'avais manqué à personne; cette senaine-là on ne s'entraînait pas, il y avait match de deux équipes masculines. J'ai regardé pendant un quart d'heure en discutant avec un Argentin qui était là par hasard, puis le vent s'est levé et je suis rentrée, cette fois avec le bon micro.

Ah, j'allais oublier: devinez qui passait à la radio locale lorsque le chauffeur l'a allumée. Laissez tomber, vous ne pourrez jamais; c'était Adamo. Non vraiment, je vous le jure! Adamo avec une version espagnole de 'C'est ma vie'. J'ai failli éclater de rire dans le bus.

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Hey mensen,

We zijn ondertussen nog een week verder en er zijn redelijk veel dingen gebeurd sinds ik wat hierboven staat heb geschreven. Het belangrijkste is dat ik m'n dagboek drie dagen heb kwijtgespeeld, waardoor mijn herinneringen vaag zijn geworden.

Ik weet wel nog dat ik de ergste verkoudheid ooit heb opgelopen, alhoewel hij maar twee dagen heeft geduurd. Dat was omdat vorige week de temperatuur onder de 15 graden is gevallen door een koude wind die van Argentinië en waarvan de naam in mijn Lonely Planet gids staat die ik nu echt niet wil gaan halen. Ik heb dus kennis gemaakt met de 'frio feo', de lelijke koude zoals mijn gastmoeder het noemt. Het is lelijk omdat het geen eerlijke koude is: het voelt net iets te fris aan maar verkleumt je tot op het bot. Tot overmaat van ramp begon het op de dag dat ik me had overslapen (ik werd wakker 5 minuten voor de bus me kwam oppikken) en toen ik in t-shirt de bus instapte en iedereen met sjaals, mutsen, handschoenen, en de basis trek-door-Alaska outfit zag rillen, besefte ik dat het moeilijk goed kon aflopen. De eerste vraag van iedereen, zelfs voordat ze hallo zeiden, was die dag 'heb je het niet koud?'. In het begin niet, nee. Maar snel begon ik denk ik lichtjes blauw te zien, zodat de literatuurleerkracht toen ze me zag zitten een jammerklacht van de opera-soort afstak.

Tegen de avond was ik dus verkouden, compleet met slaperig, mottig, ik-wil-niet-eens-weten-wat-ik-aan-het-ophoesten-ben gevoel. Ik kreeg de volle lading van een bezorgde gastma die eropstond dat ik een joggingbroek en twee truien boven mijn pyjama aandeed, en het locale wondermiddel: een cocktail van warm limoensap en hopen honing (trouwens super lekker) met een paardendosis paracetamol. Twee dagen later was ik genezen, maar dat kan zijn omdat het weer omsloeg en het weer boven de 30 graden was.

Het klimaat hier gooit mijn logica overhoop. Bij 30 graden drink ik warme thee, als het weer veel te koud is eet ik ijs.

Ik wou een joggingbroek, een short en een paar schoenen kopen, dus ging ik samen met Irene naar 7 Calle (ik kwam terug zonder short, zonder jogging, met schoenen en een 3/4 broek). De schoenen die ik heb gevonden zijn van North Star (3 keer raden wat het origineel is. Ik heb hier ook al Konda's en Yamada's zien rondrijden).

Nu dat schoon wit leer van die nieuwe schoenen blijkt iets te hard te zijn, want na mijn salsales van dezelfde avond had ik een paar moeilijke seconden toen ik de schoenen uitdeed. Ik heb twee grote blaren op mijn enkels, die maar niet fatsoenlijk willen genezen. Ik denk dat open wonden hier trager dichtgaan door de warmte.

Ik beloof binnenkort aan iedereen aan wie ik een postkaart heb belooft er één te sturen. Binnenkort. Echt.

De salsa leerkracht riep donderdag toen Moritz (een duitser die hier met het afs-vrijwilligersprogramma is) de les binnenkwam met een paar duitse vriendinnen "Aaah, my eyes cannot take this many white people!". De eerste les van de avond is inderdaad een beetje overrompeld door afs-mensen. Dat vond ik grappig (was misschien grappiger in context. De gelaatsuitdrukkingen van die man zijn niet te imiteren).

Zo, da's dan ongeveer wat ik me herinner. Wees gerust, ik heb mijn dagboek teruggevonden (het lag onder mijn matras. Nee, ik weet niet hoe het daar geraakt is) dus er zal volgende keer een beetje meer betekenisvolle inhoud zijn.

Chau,

Magali.

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